Depuis 2016, la Mauritanie connait une ruée vers l'or inédite sur son territoire. A défaut d'attirer des opérateurs miniers internationaux, le pays encourage l'orpaillage.
Il y a des jours où je rêve d'être Président pour rétablir la justice, la fraternité et la solidarité dans mon pays. Je rêve aussi de rendre justice à nos frères du Maghreb et d'Afrique qui ont subi et subissent encore le joug du colonialisme français. Ce colonialisme a pris d'autres formes aujourd'hui mais le résultat est toujours le même.
Cette interrogation en soulève une autre : quels principes et quelles valeurs mènent le monde ? Cette question devrait préoccuper en premier lieu les citoyens des pays riches et puissants. Ceux-ci jouissent en effet d'une liberté, de privilèges et de possibilités considérables, fruits des luttes de leurs prédécesseurs, et se trouvent devant des choix décisifs quant à la manière de répondre à des enjeux d'une importance cruciale pour l'humanité.
Au début de l’été 2014, l’Union européenne a triomphé. Après plus de dix ans d’une sourde bataille, elle a enfin vaincu la résistance des pays africains qui refusaient de conclure avec elle les traités de libre-échange prévus depuis l'an 2000 par l’accord de Cotonou (Bénin)
Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis obligé de confesser que le malheur de l'Afrique, et de plusieurs nations prospères dans le monde, vient de sa rencontre avec l'Occident.