
La Tunisie présidée par Kaïs Saïed, cet homme intègre respecté pour son honnêteté et sa droiture, et élu par plus de 70% des Tunisiens, est en proie à une crise constitutionnelle.
La Constitution de 1959 écrite sur mesure pour les partis politiques immobilise l'action du Président. Les députés étant élus avant l'homme qui préside à la destinée du pays, constituent une forme de contre pouvoir. Cependant aucun d'entre eux n'aurait eu le courage politique de s'opposer à un Ben Ali qui se fichait bien de ce contre pouvoir de façade.
Par contre face à un vrai démocrate comme Kaïs Saïed, ce contre pouvoir est devenu une véritable opposition qui permet à une classe politique corrompue et vendue à des intérêts étrangers, de pouvoir continuer à prospérer au détriment du peuple tunisien.
La seule alternative c'est de dissoudre la Chambre des députés (ARP) et d'organiser de nouvelles élections législatives pour que les citoyens tunisiens puissent se prononcer et donner au Président Kaïs Saïed une majorité favorable qui lui permettrait enfin de tenir ses engagements électoraux et remettre le pays sur les rails.
Bien évidemment cela n'arrange pas les affaires du parti islamiste Ennadha de Rached Ghannouchi ni de Qalb Tounes dont le dirigeant Nabil Karaoui est poursuivi pour corruption et détournement de fonds, ni même du Parti Destourien Libre (PDL) simple force d'appoint des deux premiers cités.
Il semblerait donc qu'on se dirige vers ce clash salutaire et nécessaire pour le bien du pays.
C’est sans doute l’une des déclarations les plus marquantes de la rencontre de ce mercredi 10 février 2021 entre le Président de la République, Kaïs Saïed, et les 12 députés de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple) reçus à Carthage.
"Le peuple est devant vous, la Constitution est derrière vous. Où comptez-vous fuir ?", a-t-il lancé au président de l’ARP Rached Ghannouchi, et au Chef du gouvernement, Hichem Mechichi.
"Je ne suis pas ici pour interpréter les rêves ou interpréter quelque chose d’autre. Mon rôle n’est pas symbolique. Malheureusement, l’ignorance intellectuelle est pire que l’ignorance tout court. En effet, un ignorant ne connaît pas la vérité. Or, un ignorant intellectuel connaît la vérité, mais il l’ignore", a-t-il encore déclaré.
Kaïs Saïed est un président aimé par son peuple et il est probablement le seul à pouvoir aller au contact des citoyens tunisiens, marcher dans la rue, parler avec eux, entendre leurs doléances et leurs plaintes.
Ni Ghannouchi, ni Mechichi ne pourraient s'offrir ce luxe car ils seraient mis en pièces par les Tunisiens qui ont bien compris que ces hommes et ces partis politiques sont responsables de l'état déplorable du pays.
Si la Tunisie veut se redresser économiquement et politiquement, et retrouver sa place et son rôle légitime au milieu des nations, une opération Mains Propres s'impose.
Souhaitons bonne chance au Président Kaïs Saïed...
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